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Produrable RSE Intéractif

Participation à PRODURABLE PARIS 2022 : Créons ensemble une vision partagée de la RSE !

Retour sur un salon comme on les aimes, PRODURABLE : C’est le plus grand rendez-vous européen en faveur de l’économie durable. Cet événement a pour objectif de rassembler différents acteurs afin d’échanger au sujet des solutions à mettre en place pour notre environnement.  Organisée chaque année depuis maintenant 15 ans. Elle a eu lieu cette année les 13 et 14 septembre au Palais des congrès de Paris rassemblant plus 450 intervenants.  Bien-sûr, cette année encore notre présence était incontournable : En effet, depuis sa création, Acteurs&cie a toujours été engagé en faveur du développement durable. En créant la pièce de théâtre « Mission Colibri » ayant pour objectif de sensibiliser les entreprises à la RSE.  Voilà pourquoi Marion Ferlin a depuis plusieurs années l’opportunité de réalisé son propre atelier au salon. Un atelier interactif de 45 minutes où les visiteurs sont amenés à découvrir les clés pour créer les conditions favorables à l’expression des parties prenantes. Les participants ont été amenés à créer ensemble une vision partagée de la RSE.  Comme souvent avec Acteurs&cie ce dispositif était basé sur des approches décalés et avait pour but de stimuler l’intelligence collective afin de favoriser le mieux travailler ensemble.    Le retour de Marion :  Quel est ton ressentie à chaud sur cette intervention ?  « Nous animons cet atelier depuis maintenant plus de 5 ans nous n’en avons pas changé la forme (avec néanmoins quelques aménagements lors de la période COVID) et pourtant il montre toute sa puissance puisqu’il permet à chacun d’exprimer son engagement sur la RSE et le développement durable à l’endroit où il en est. Je constate que les participants ont toujours autant de plaisir à se mettre en mouvement à échanger entre eux et finalement à avoir l’occasion de rencontrer les personnes qui étaient assises à côté d’elle pour échanger sur leur vision de la RSE » Si tu avais dû retenir une chose du salon en tant que spectatrice qu’est-ce que ça serait ?  « Ne retenir qu’une seule chose du salon est bien trop compliqué. Les sujets abordés, les approches, les personnes intervenantes sont tellement diverses. C’est en effet un formidable lieu d’apprentissage d’échanges, de formation, de veille à la fois en termes de pratiques innovantes et de veille juridique. Il est pour moi le salon incontournable pour toute personne qui touche de près ou de loin à ce sujet. Il autorise à chacun d’être curieux… » Alors on espère vous retrouver l’année prochaine à Produrable. 

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L’impact de nos émotions

Dans le premier article de cette rubrique, je vous ai introduit la notion d’apprentissage en formation. Cela nous amène à observer comment optimiser cet apprentissage. Dans ce deuxième article nous allons nous intéresser à la notion d’émotion, la question à laquelle nous allons alors tenter de répondre est la suivante :   Dans quelles mesures nos émotions jouent-elles un rôle dans les processus d’apprentissage en formation ?  L’émotion : une notion facile à définir ?    « Chacun sait ce qu’est une émotion, jusqu’à ce qu’on lui demande d’en donner une définition.  À ce moment-là, il semble que plus personne ne sache. » Fehr & Russel.  En effet, cette notion va varier en fonction du domaine d’étude. Ici, dans le domaine de l’apprentissage en formation il me semble pertinent de prendre le point de vue de Sander selon lequel l’émotion est un processus rapide, qui fait suite à un évènement. L’émotion est constituée de deux étapes :   Le déclenchement de l’émotion basé sur la pertinence, c’est à dire que l’on va exprimer l’émotion la plus appropriée à la situation  Une réponse émotionnelle multiple : tendance à l’action, réaction autonome, expression et sentiment En quoi l’émotion est-elle importante dans le milieu de la formation ?   La maîtrise de certaines compétences émotionnelles est essentielle à la création d’une bonne situation d’apprentissage :       Reconnaitre ses propres émotions (s’écouter et catégoriser ses émotions) et identifier celles d’autrui.      Comprendre ses émotions et celles d’autrui, notamment leurs causes (les émotions nous signalent que quelque chose a été modifié́ qui nécessite peut-être une adaptation, elles sont là pour nous pousser à agir de manière à nous adapter au mieux à la situation).      Exprimer ses émotions et faciliter l’expression des émotions de l’autre (le partage social des émotions peut constituer un moyen efficace pour faire évoluer une situation).        Réguler ses propres émotions (éviter de se mettre trop en colère si cela risque de nuire à soi-même ou à l’autre) et aider autrui à le faire (proposer aux apprenants et aux enseignants en formation des méthodes favorisant la diminution de l’intensité́ émotionnelle négative ou le maintien d’affects positifs).       Utiliser ses émotions et celles d’autrui (s’appuyer sur les informations émotionnelles pour prendre des décisions adaptées à la situation).  Ainsi, le formateur doit développer ses propres compétences émotionnelles pour être le plus efficace possible. Il doit aussi tenter de développer ces compétences chez les apprenants afin de faciliter leur apprentissage.  En effet, ces compétences émotionnelles constituent des éléments importants de l’apprentissage car elles vont avoir un impact direct sur des notions telles que :        La motivation (buts / valeurs)        La tendance à l’action        La perception        L’attention        La mémoire        La prise de décision   Se servir des émotions pour optimiser l’apprentissage   Je ne vous apprends rien si je vous dis qu’il existe une grande pluralité d’émotions. Ces émotions sont souvent catégorisées selon deux types : agréables (comme la joie) ou désagréables (comme la peur). C’est là qu’intervient la valence, cette dernière, positive ou négative, va agir différemment sur les notions présentées précédemment. La valence est rattachée au déclencheur de l’émotion, par exemple en règle générale une araignée va avoir une valence négative tandis qu’un chat va avoir une valence positive.    C’est assez logiquement que de nombreuses études comme celle menée par Bandura de 1997 à 2007 ont démontré que le fait de générer des émotions agréables chez l’apprenant va favoriser la situation d’apprentissage. Il qualifie lui-même les émotions désagréables liées à l’apprentissage comme le stress ou la peur comme des « parasites ». Par ailleurs, les mécanismes cérébraux impliqués dans l’apparition du plaisir vont permettre la libération de dopamine, un neurotransmetteur essentiel à l’apprentissage.   Un cadre ludique favorisant la créativité chez les apprenants semble donc indispensable à la création d’une bonne situation d’apprentissage.     Cependant, tout n’est pas tout blanc ou tout noir. En effet, comme démontré par Levine en 2004, même si les émotions agréables améliorent la situation d’apprentissage, elles ne la rendent pas parfaite. Ces émotions agréables vont élargir l’attention des apprenants dans le but de tirer profit d’un maximum d’opportunités. Cela va avoir pour conséquence de moins s’attarder sur les détails ce qui va affecter les souvenirs de l’apprenant, ils vont être moins précis sur certains points.  Parallèlement, Taylor ajoute en 2008 que les émotions désagréables ne seraient pas uniquement des parasites de l’apprentissage. Par exemple le stress peut entraîner un éveil attentionnel ce qui va favoriser le traitement des informations centrales en délaissant les informations périphériques. Les émotions désagréables vont pousser l’apprenant à focaliser son attention sur la source du problème ce qui va entraîner un contrôle plus précis de la tâche. Ici, les souvenirs seront alors bien plus précis sur certains détails mais les informations périphériques seront laissées pour compte.    Pour constituer la meilleure situation d’apprentissage possible il va donc falloir concilier ces deux types d’émotion en faisant varier la valence des stimuli présentés aux apprenants en fonction de la situation. Si le formateur veut recentrer l’attention des apprenants ou les faire se concentrer sur une tâche bien précise et complexe il peut faire naître du stress chez eux, par exemple en évaluant cette tâche. Les émotions issues d’une valence négative ayant pour conséquence de focaliser l’attention sur la cause de cette émotion, le formateur doit bien faire attention à correctement identifier et viser cette cause.    Pour conclure  Nous voilà à la fin de ce deuxième article. J’ai pu explorer à vos côtés les subtilités de nos émotions, leur pluralité et leurs impacts sur l’apprentissage en formation. J’ai aussi pu démystifier les émotions désagréables, il est difficile d’imaginer que la peur puisse nous aider à apprendre, c’est pourtant le cas, tout est question de dosage. L’impact de nos émotions sur notre capacité à apprendre est grand, il est donc nécessaire de le prendre en compte. Le formateur peut ainsi jouer sur les émotions des apprenants, positives comme négatives afin d’optimiser la situation d’apprentissage.   Cela nous prouve que ce n’est pas manichéen et qu’un apprentissage 100% agréable est un

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L’apprentissage en formation : qu’est-ce que c’est ?

Dès mes premiers contacts avec le monde de la formation pour adulte, il m’a semblé intéressant de porter un regard scientifique sur ce milieu. Nous allons alors nous plonger dans cette étude au travers de cinq articles qui traiteront, tour à tour différents facteurs impactant la formation à l’échelle cognitive.  Ce premier article a pour objectif de définir et d’approfondir une notion essentielle :  l’apprentissage dans le cadre de la formation. Pour être clair, nous ne parlons pas ici de l’apprentissage dans le sens juridique du terme mais bien de la capacité à apprendre. Il est important d’introduire cette notion car, nous allons le voir, cette dernière est omniprésente dans le monde du travail et notamment dans celui de l’entreprise. Elle est intimement liée au développement des compétences et à leur transversalité.  La question à laquelle nous allons alors tenter de répondre est donc la suivante :   “Apprendre en formation, qu’est-ce que c’est ?” L’apprentissage peut être décrit sous deux formes distinctes  La première se rapproche de ce que l’on peut appeler « l’apprentissage sur le tas » ou l’apprentissage par immersion. Selon cette forme, l’apprentissage accompagnerait forcément l’activité et en serait un élément constructif. C’est à dire que chaque réalisation d’activité impliquerait une focalisation attentionnelle sur la tâche puis un retour (externe ou interne) direct quant à la qualité de la réalisation. Suite à ce retour l’apprenant va alors chercher à optimiser cette réalisation ainsi qu’à consolider ses acquis jugés comme étant bons.  Pour appuyer ce propos, en 2004, Pierre Rabardel associe cette notion d’apprentissage à la vision de Marx selon laquelle il existerait l’activité productive (l’homme transforme le réel) et l’activité constructive (l’homme se transforme lui-même en transformant le réel). Ici l’activité constructive représenterait donc l’apprentissage et serait ainsi la résultante de l’activité productive. En effet, l’individu va pouvoir apprendre de son action passée. C’est sur cela que repose des notions telles que l’analyse, le débriefing ou encore le Feedback (ou retour sur expérience). Ces trois notions font partie intégrante de la vision qu’Acteurs et Cie se fait de l’accompagnement managérial Dans la seconde forme de la notion d’apprentissage il ne serait plus question d’activité productive, ici on se rapproche de l’apprentissage institutionnel ou scolaire. Ainsi, l’individu n’apprend pas par l’expérience dans le but d’accomplir une tâche. L’objectif de l’action n’est donc plus l’activité productive mais l’activité constructive. L’activité productive n’est qu’un moyen de parvenir à l’activité constructive qui peut être décrite comme le savoir ou en encore la connaissance. Par exemple, un élève de terminal va rédiger des fiches de révision (activité productive) afin d’optimiser et l’acquisition et la consolidation d’un grand nombre de connaissances (activité constructive).   Les types de situation d’apprentissage   Ce terme étant défini, en 2008 Pierre Pastré distingue dans ses travaux trois grands types de situation d’apprentissage :  L’apprentissage par transmission de savoir qui correspondrait au cadre de l’apprentissage scolaire  L’apprentissage par tutorat qui décrit la maîtrise de l’activité en situation professionnel   L’apprentissage par construction d’un milieu, qui rassemble les deux types de situation précédents    Dans le cadre de la formation pour adulte, nous nous rapprochons de ce dernier type de situation : l’apprentissage par construction d’un milieu. Dans cette situation on retrouverait des interactions entre le formateur, l’apprenant et le milieu en question. Ainsi, le formateur mène un rôle de médiateur permettant à l’apprenant de résoudre lui-même sa problématique, on parle alors d’engagement actif. Le terme de situation peut se référer aussi bien au lieu de travail de l’apprenant qu’au lieu dédié à l’apprentissage crée par le formateur.   Selon le chercheur Guy Brousseau, la situation d’apprentissage serait construite par le formateur afin de répondre à la problématique suivante : comment faciliter et inciter l’apprentissage chez les apprenants ? Le but de cette démarche va alors être de mobiliser des connaissances afin d’accéder à la maîtrise d’une activité.   Dans ce sens, J. Chambon dit dans un extrait du one man mission colibri la phrase suivante : “il n’y a pas de corps vivant dont la survie ne dépende pas de la qualité de sa relation avec son milieu”.  Un type de situation caractérisé par trois propriétés   L’apprentissage par construction d’un milieu serait caractérisé par les trois propriétés suivantes :  L’interactivité : on va en effet observer un échange entre le formateur, l’apprenant et le milieu. Le sujet va effectuer des transformations sur ce milieu ce qui va entraîner une validation ou une invalidation de l’activité effectuée. Cette validation ou invalidation correspond à ce que l’on appelle le feedback. Ce feedback peut être effectué par le formateur (direct) ou par l’apprenant lui-même (indirect).    La fidélité : dans ce type de situation, on se trouve à mi-chemin entre la simulation d’une activité professionnelle de très haute-fidélité et les jeux permettant de mobiliser du savoir mais dans lesquels l’activité sera sans rapport avec l’activité en question. Ces jeux permettent donc une grande interactivité mais présentent une basse fidélité. Ici nous nous rapprochons de ce que Pastré a appelé en 2005 les « simulateurs de résolution de problème », il s’agit d’activités mêlant mobilisation de connaissances et situations professionnelles. Certaines activités étant plus éloignées de la situation réelle tandis que d’autres seront très concrètes.    La problématicité : en effet, il est important d’identifier précisément la problématique à résoudre avant de sélectionner le type d’activité à donner à l’apprenant. Pour illustrer cela très grossièrement, si la problématique est de l’ordre de l’interaction sociale, une simulation sera bien moins efficace qu’un jeu. Il est donc très important de mettre un point d’honneur à l’objectif afin d’ajuster le mode d’apprentissage.     Nous arrivons au bout de ce premier article, la notion d’apprentissage dans le cadre de la formation pour adulte est maintenant claire. Nous savons désormais que l’apprentissage peut prendre plusieurs chemins, cependant sa base reste la même. Il est question d’acquisition de savoir-faire, de connaissances, de maîtrise, d’activité et de cadre. De plus, l’apprentissage semble pouvoir être fortement optimisé ou à l’inverse dégradé par de nombreux facteurs.  Cela nous amène au sujet du prochain article dans lequel nous pourrons alors nous pencher sur une nouvelle question : 

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Partage expérience de l’entreprenariat au lycée Chabrières marion ferlin

Retour sur les bancs de l’école pour Acteurs et Cie !

Lundi 11 avril au lycée Chabrières, un lycée de la métropole de Lyon, Marion Ferlin est intervenu pour échanger et partager son expérience de l’entreprenariat avec les Premières STMG.   Les élèves ont pu discuter et poser des questions pour se faire une idée de ce que signifie « entreprendre » et des éléments qui gravitent autour de ce domaine.   Ce fut également l’occasion d’aborder le sujet des études supérieures : DUT, IAE, école de commerce… Tous les chemins sont permis, pourvu qu’ils mènent où vous voulez.  Le mot de fin pour ces jeunes a été à l’image d’acteurs et Cie, « Oser », « oser rêver, oser y croire et oser faire ».   Et vous, en Première que vouliez-vous faire ?   Joseph Gardette : “Pour ma part, en classe de première je ne m’imaginais pas faire mon stage de première année de master en sciences cognitives au sein d’une entreprise qui dispense des formations, entre autres, tel qu’Acteurs et Cie. Je ne connaissais absolument pas le milieu de la formation et du conseil, mais aujourd’hui me voilà en stage dans cette entreprise et voici mon retour sur cette première journée:  Ma première journée chez Acteurs et Cie fut bien particulière… Je m’attendais à être intégrer au sein de l’entreprise et à rencontrer mes nouveaux collègues, finalement me voilà de retour au lycée. J’ai comme l’impression d’être projeté 5 ans en arrière, assis derrière un bureau, dans une classe de première. Mais cette fois ce n’est pas en tant qu’élève, cette fois j’accompagne les intervenants. Ces derniers sont conviés par l’association 100 000 entrepreneurs, qui a pour objectif de faire découvrir le monde de l’entreprenariat à de jeunes lycéens, à parler de leurs parcours.  C’est en observant Marion Ferlin parler de son parcours devant cette classe de 30 personnes que je me rends compte de l’implication d’Acteurs et cie dans la transmission. En s’exprimant sur ses connaissances, ses expériences personnelles ainsi qu’en faisant participer les élèves, elle parvient sans difficulté à captiver la salle.   Au fil de l’intervention, je remarque que cette capacité à captiver l’attention n’est pas anodine. Etant moi-même étudiant en sciences cognitives comme énoncé plus tôt, je reconnais certaines techniques étudiées en cours via des articles scientifiques complexes.   Nous savons, notamment grâce aux travaux du chercheur Razzo réalisés en 2012, qu’il existe bien un lien entre attention et apprentissage en cadre scolaire. Dans sa discussion avec les élèves Marion les impliquent en le faisant participer.  Prenons l’exemple du 1,2,3 clap. Elle demande aux élèves de taper dans leurs mains lorsqu’elle leur en donnera le signal, quand elle aura dit clap. Mais juste avant de donner ce signal, elle se met à taper des mains. Suite à cela, c’est sans surprise que toute la classe tape dans ses mains avant d’avoir reçu le signal. C’est là que Marion leur pose la question suivante : « Pourquoi n’avez-vous pas respecter la consigne de base ? ». Les élèves, perplexes, se rendent compte qu’ils viennent de tomber dans le piège du mimétisme. « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais ». Cette petite activité à l’aspect ludique a permis de faire comprendre quelque chose d’important à toute une classe tout en la faisant participer.  Impliquer ses participants c’est captiver leurs attentions dans le but de favoriser la transmission de connaissances. L’efficacité de ce genre de pratique a été prouvée par le chercheur Michael et ses collaborateurs en 2008. De plus, je remarque que Marion ne reste pas statique au cours de sa présentation. Marion voyant qu’un élève assis au fond de la classe s’interrogeait sur sa profession, est allée à sa rencontre afin de l’inclure dans la discussion. Cette action s’est soldée par un échange à la fin du cours durant lequel l’élève est venu demander à l’intervenante des précisions sur son travail. Ces précisions l’ont conduit à se projeter dans ce milieu professionnel allant jusqu’à prendre les coordonnées de l’entreprise Acteurs et Cie.   Comme le chercheur Mahar et ses collaborateurs ont pu le prouver via leurs travaux effectués en 2004, le déplacement dans une salle de classe est essentiel afin de captiver l’attention des élèves. Le fait de créer une proximité entre les élèves et l’intervenant va permettre un rehaussement considérable des ressources attentionnelles de l’auditoire.    Pour un premier jour je me rends compte que mes cours ne sont finalement pas si inutiles.  

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Les 5 conseils pour développer la compétence d’animation du manager

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de la compétence d’animateur de groupe du manager. Le sujet du jour me vient d’une discussion avec mon frère qui est responsable industrialisation, et donc manager d’équipe. Au cours de notre conversation, il me dit « mon rôle dans l’entreprise, c’est ce travail de l’ombre qui consiste à ce que chaque collaborateur ait envie de travailler ensemble au service d’un objectif d’équipe. Quand je fais bien mon job, ça ne se voit pas ! Je mets de l’huile dans les rouages relationnels de l’équipe et de l’organisation… au service d’une performance globale du groupe », et je vous promets que je ne déforme pas ses propos .   Les compétences identifiées pour un bon management d’équipe : Mon frère me confirme bien qu’en tant qu’ingénieur la partie qui lui demande le plus d’énergie, le questionne, le remet en question et lui apporte de grande satisfaction, c’est bien cette capacité à fédérer et à animer son équipe dans sa mission de management. En effet : Il doit être capable de trouver des solutions, des méthodes différentes : d’innover, et de copier mais en mieux ce que font d’autres manager en termes d’animation d’équipe – c’est aussi ça l’innovation  Il est capable de transmettre, de permettre à chaque membre de l’équipe de trouver du sens dans sa mission au sein de l’entreprise. Il sait faire preuve d’autorité bienveillante envers le groupe, sa mission de management étant aussi de garantir la sécurité de ses équipiers, sans se laisser déborder par ses préjugés et représentations. Il est dans une écoute empathique, le manager entend les difficultés – sans les nier – en permettant à ses collaborateurs de trouver ses propres solutions. Il est solidaire, accompagnant, éthique… croit fortement au « travailler ensemble », au rôle de chacun et à la valeur collective des échanges et du travail en équipe. Il assume ses décisions et est capable de responsabiliser chaque membre à la hauteur de ses possibilités… Ce n’est pas nouveau on sait qu’un bon manager est aussi un bon animateur, la seule expertise métier n’est pas suffisante, ce sont les fameuses soft-skills qui permettent une bonne communication entre les collaborateurs, et donc une bonne organisation, et cela passe notamment par la compétence d’animation. Alors comment je m’y prends ?! Je vous propose 4 conseils pour réussir cette mission de manager animateur.1- Adopter un état d’esprit de développement (selon Carol Dweck)  Chaque jour dans votre manière d’animer, qui notamment fait que vous croyez dans la capacité de vos équipes à apprendre, évoluer dans leurs compétences et dans leur activité… C’est aussi une posture de manager qui accepte que la somme des intelligences des collaborateurs de son équipe soit supérieure à la sienne. Des études montrent clairement l’impact de la projection (cf l’effet golem dans sa version négative ou pygmalion dans sa version positive) que l’on peut avoir sur ses équipiers. Pour cela je dois animer et mettre en mouvement ce collectif. 2- Maitriser et renouveler vos outils d’animations Selon les objectifs recherchés. Les outils de management seront différents pour se positionner face à un nouveau projet, définir les rôles et les missions pour chaque collaborateur, engager chacun en fonction des compétences, accueillir les pertes lors de l’accompagnement d’un changement. Pour cela pas de secret : du benchmark, de la formation et de l’entraînement. 3- Oser changer sa façon d’animer, osez manager autrement Pour réussir les conseils précédents, il faut : oser changer sa façon d’animer, osez manager autrement : quel est votre risque à animer autrement puisqu’à aujourd’hui, ce n’est pas toujours vraiment percutant pour vos collaborateurs. Et pourquoi ne pas mettre les équipes de l’entreprise dans la confidence « aujourd’hui, j’aimerais vous proposer une autre façon d’animer cette réunion… on débriefe à la fin pour voir si cela est plus efficace » Ici idéalement j’ai identifié ce qu’était une réunion efficace pour mon équipe On définit les critères avant l’évaluation, pour que chacun puisse comprendre le rôle qu’il a à jouer et atteindre les objectifs du projet. 4- Être pédagogue et à l’écoute sans condescendance Votre auditoire est le point de départ et non la cible : si je passe 90 % de la réunion à expliquer à mon équipe ce qu’elle sait déjà sans interaction, il est possible que mes collaborateurs n’écoutent pas les 10 % de nouveauté – Ils dormiront déjà ou seront absorbés par l’envoi d’un mail – parce qu’ils travaillent sur autre chose. Donc en tant que manager animateur, je prends le temps d’identifier où en est mon auditoire sur la compréhension du sujet abordé dans le cadre du projet ou de l’organisation. Finalement, cette compétence d’animateur a pour vocation de mettre en mouvement de dynamiser des équipiers dans un cadre stratégique et opérationnel. Par exemple : mon mode d’animation, me permettra-t-il de mieux connecter les acteurs de mes équipes ensemble ? Est-ce que la façon dont je vais animer cette réunion permettra d’envisager tous les scénarios de sortie de crise possible ? Pour aller plus loin, téléchargez notre vidéo. Pour aller encore plus loin : Carol S. Dweck, Osez réussir ! Changez d’état d’esprit  Editions MARDAGA BROCHÉ Collection THIAGI : Stratégies interactives pour la formation et l’enseignement – Editions du mieux apprendre

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Quelles sont les compétences d’un bon formateur (vues par Acteurs & Cie)

N’est pas formateur qui veut ! En France il existe des certifications et des diplômes, cela montre bien que l’on peut apprendre à le devenir.Alors évidemment, dans cet article, nous allons vous parler du savoir et savoir-être… Mais pas seulement… Pour nous, les compétences d’un formateur ne se limitent pas à ces 2 piliers fondamentaux Le savoir, l’un des incontournables pour former C’est pourtant bien Acteurs & Cie qui a créé le module : “ Osez ne rien connaître du sujet”. Alors de quel savoir parlons-nous ?  Et bien, nous parlons de savoir en termes de pédagogie. Comment mon cerveau retient l’information, comment j’optimise mes savoirs, Comment je n’oublie pas … autant de connaissances toujours utiles le jour où vous devez concevoir un déroulé pédagogique au service d’un objectif d’apprentissage clairement défini.Cela inclue de se tenir informé et de vérifier la source de ses connaissances. D’ailleurs, tout bon formateur devrait organiser une veille sur ce sujet, et interroger notamment ses pratiques d’évaluation. Petite précision, de taille : vous n’avez pas besoin de maîtriser la thématique de A à Z.Et pour mémoire la somme des intelligences face à vous est supérieure à la vôtre. Alors apprenez à mettre en mouvement le collectif !   Le savoir-être pour mobiliser le groupe Le savoir-être, c’est le comportement ou la posture que le formateur adopte pour mettre en mouvement, animer le groupe et permettre à chacun de s’exprimer. Si l’attitude positive est une évidence,  le savoir-être regroupe aussi tous ces points qui permettent d’adopter la  posture juste.Chez Acteurs & Cie, on aime : Se présenter pour donner de la légitimité et du crédit à son propos. Apporter de la surprise : une salle disposée en îlots,  pour créer un climat différent et sortir des dispositions qui indique le “fond de la classe” et ramène certains à de mauvais souvenirs, Accueillir ce avec quoi on ne serait pas d’accord. Il ne faut pas avoir peur de l’échange et de la remise en question, accueillir l’émotion sans la juger. C’est ça être ensemble ! Être généreux et avoir l’envie de partager, d’apprendre, pour créer le lien, S’adapter avec bienveillance et ,ne rien prendre pour soi,  Conserver sa capacité d’étonnement pour rester surpris et progresser.   Aptitude à  mettre en mouvement les apprenants Au cours de chaque session, le formateur peut rendre l’apprenant responsable de son apprentissage. En recueillant ses besoins et ses attentes, mais aussi en lui posant des questions plus directes. Il n’y a pas d’apprentissage passif  !  Comme par exemple : “Comment pouvez-vous faire pour optimiser votre journée de formation ?” L’innovation pour surprendre Trop de routine et c’est fini ! Vous perdez l’attention de vos participants, voire même votre propre dynamique ! Être innovant, c’est surprendre l’autre (et soi) pour casser le rythme et éveiller l’attention et donc l’écoute active.À vous de trouver votre zone de challenge acceptable. La capacité à réaliser des ancrages En faisant des ancrages réguliers, vous permettez à l’apprenant de créer des liens avec ce qu’il sait déjà ou ce qu’il pratique au quotidien.Et également de réactiver régulièrement ce qu’il est en train de saisir. Une forme physique impeccable Je vous vois sourire ! En effet, nous sommes moins dans le domaine des compétences d’un formateur, mais c’est un vrai point de vigilance ! Pouvoir compter sur son corps comme  un comédien, être en forme physiquement signifie aussi être présent physiquement à soi et aux autres.   Il s’agit évidemment d’une liste non exhaustive de recommandations, de vigilances, d’apprentissages, de compétences attendus chez un formateur. Nous avions envie de vous partager notre approche iconoclaste, parce que nous croyons à une pédagogie active performante. Et vous ?

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Sensibilisation sécurité prise de conscience collaborateurs

La sensibilisation à la sécurité : comment embarquer ses collaborateurs ?

Septembre, pour la plupart d’entre nous c’est la reprise ! Fini les vacances, le temps au bord de la piscine ou sur la plage, les randonnées en montagne… Pour Acteurs & Cie, c’est aussi l’occasion de recevoir beaucoup de demandes de sensibilisation à la sécurité. Comme une sorte de saisonnalité se créer au fil des années. Mais en quoi cela consiste ?     Sensibiliser aux thèmes forts de la prévention & de la sécurité en entreprise,    Déclencher de nouvelles prises de conscience,    Initier un changement de posture,       Réveiller la vigilance de chacun L’enjeu est de créer, entretenir, animer une culture sécurité de vigilance, elle doit porter sur un changement de comportement durable. Parce que l’on ne vient pas au travail pour se faire mal. Et puis comme disait si bien l’un des participants « Quand je rentre le soir auprès de ma femme et de ma fille, j’aimerais bien que ce soit en un seul morceau ». Au-delà de l’obligation réglementaire, c’est également une démarche qui s’inscrit dans une logique de responsabilité sociale des entreprises, visant à réduire les risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles et à en limiter les conséquences humaines, sociales et économiques. D’ailleurs si vous êtes intéressé par la création d’une charte RSE, on vous donne 4 conseils pour créer une charte RSE engageante et partagée. Les solutions d’Acteurs & Cie      🔹 Mise à disposition de comédiens jouant des saynètes de théâtre d’entreprise sur mesure ou en catalogue sur des thèmes variés.Les plus demandées : « Les mots pour le dire », « La chasse aux risques » et « L’exemplarité »    🔹 Activités interactives et ludiques, des jeux cadres Thiagi visant la prise de décisions, le partage et la définition de bonnes pratiques et leurs mises en actions. La sécurité et la prévention sont des enjeux stratégiques non négligeables et il est important que toutes les parties prenantes soient impliquées, d’entrainer les comportements à la vigilance partagée. Vous êtes intéressé ou souhaitez plus d’informations ? Contactez-nous Ils nous font confiance Dernier en date, septembre 2021 : SNEF Sécurité. Durée : Une semaine, 14 interventions d’1h30 sur 8 site différents (Nantes, Valenciennes, Strasbourg, Paris, Lyon, Toulouse, Aix-en-Provence, Mauves).2 webinaires distanciels d’1h30 Participants : Plus de 500 personnes Déroulé : Un déroulé pédagogique dynamique avec une alternance : De saynètes courtes : illustrant les situations du quotidien D’activités interactives (Thiagi) pour produire un engagement collectif visant à initier les actions concrètes de son propre changement de regard et de posture.   350 collaborateurs acteurs du changement présents (chefs de chantiers, conducteurs de travaux…) : la prévention et sécurité sur chantier a été traitée avec du théâtre d’entreprise; des animations pédagogiques ludiques et interactives ont permis de retravailler collectivement sur les incontournables d’une politique sécurité optimum. Un workshop de deux heures pour 50 participants ACTEMIUM deux fois dans la journée, qui allie saynètes, jeu sur la sécurité au travail, réflexion partage et engagement individuel. Pour sensibiliser à la remontée d’information en termes de risques, à l’accompagnement des nouveaux sur le chantier, à la recherche de solution pour un chantier en toute sécurité.

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Semaine du handicap 2021 : comment l’animer pour sensibiliser vos collaborateurs

Commençons par une précision : il s’agit de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH). Ce n’est pas tout à fait la même chose, non ? Ceci étant dit, revenons-en à notre sujet… À l’approche de la SEEPH 2021 (du 15 au 21 novembre), se pose la question de l’animation. Quelle activité choisir, qui faire intervenir pour informer et sensibiliser vos collaborateurs ? Soyons clairs, et on le répète assez souvent d’ailleurs, la sensibilisation sur un tel sujet ne se fait pas en une semaine. C’est plutôt une question qui se traite tout au long de l’année. Mais si vous souhaitez marquer un temps fort sur cette semaine, nous vous proposons une liste non exhaustive de quelques idées issues de notre boîte à outils. Organiser un webinaire Même si les mesures sur le télétravail s’assouplissent, le webinaire reste un média de communication et d’échange pour vos collaborateurs. Surtout s’ils travaillent sur des sites différents. Un webinaire sur le thème des biais cognitifs est l’un des plus appropriés et plébiscités pour animer un temps fort. Et l’enjeu de ce webinaire est aussi d’échanger avec interactivité avec vos collaborateurs. Utiliser une websérie ou créer une websérie sur mesure Nous avons réalisé une collection de webséries dont une sur le thème de la RQTH. Elle vise à montrer qu’il n’est pas si facile d’oser parler de RQTH et souligne le rôle primordial d’un management à l’écoute dans cette démarche. Libre à vous de l’utiliser comme vous le souhaitez ! Une autre thématique en tête ? Nous pouvons aussi réaliser une websérie sur-mesure.Mais ne tardez pas à en prendre contact avec nous. Organiser un « Petit déjeuner Silence » ou « Apéro Signe » Accueillez vos collaborateurs en les immergeant dans le monde des personnes sourdes ou mal-entendantes. Organisez un « petit déjeuner » ou son alter-ego du soir « l’apéro silence », durant lequel, à la manière d’un service de traiteur, vos collaborateurs seront accueillis et devront entrer en communication avec un/des animateurs sourds pour demander un café, un thé, un jus de fruits ou autre… Une excellente manière pour échanger au-delà des mots et se reconnecter avec le langage corporel et gestuel ! Cette activité incite aussi à l’écoute attentive de l’autre… Apporter un autre regard avec le théâtre d’entreprise Que ce soit avec des saynètes courtes ou un one man show, le théâtre d’entreprise permet de sensibiliser, expliquer, amener à prendre du recul…Une animation décalée, mais sérieuse, qui autorise les échanges et qui permet aussi de libérer la parole de vos collaborateurs. En présentiel ou en distanciel, les idées d’animation et de sensibilisation ne manquent pas.N’hésitez pas à nous contacter.Nous étudions ensemble votre objectif, la disponibilité de vos collaborateurs et l’ensemble de  vos contraintes pour vous proposer une solution adéquate.

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osez animer autrement formation interactive

Osez animer autrement enfin disponible en version e-formation !

Osez animer autrement, c’est notre cœur de métier, le fil rouge de tous nos accompagnements individuels ou collectifs. Osez animer autrement, c’est aussi l’histoire d’une rencontre en 2017, celle avec Esther Richter, facilitatrice spécialisée en pédagogie ludique et créative. Depuis, c’est une formation que nous animons en présentiel mais aussi en distanciel. Et depuis ce début d’année, la version en ligne répond encore plus à vos besoins en lien avec les contraintes sanitaires. – horaires à votre convenance et interactivité- Une formation complète pour à la fois faire évoluer votre posture, animer de façon impactante et faire passer vos messages autrement même en distanciel. Plus qu’une formation, vous allez entreprendre un véritable voyage qui va vous permettre de changer de regard sur votre pratique et votre approche du collectif et de trouver une nouvelle posture pour transmettre vos messages. Elle est aussi très complète car ce n’est pas une simple e-formation. C’est bien plus ! Vous accédez à une plateforme en ligne avec un compte personnalisé. Vous découvrirez alors une multitude de supports :    🔹 De la vidéo pour apprendre   🔹 des podcasts pour s’inspirer   🔹 des fiches outils pour mettre en pratique,   🔹 des quizz pour vous tester au fur et à mesure,   🔹 un forum interactif pour échanger et partager,   🔹 un carnet pour vous laisser guider et embarquer,   🔹 et deux webinars par mois en fonction de votre avancée. Ce voyage, vous l’entreprendrez autour de 8 modules pensés comme des escales pour atteindre votre objectif. Alors si vous êtes coach indépendant, formateur, facilitateur, agiliste, manager ou que vous êtes amené(e) à animer réunions et formations, cette formation est faite pour vous. Pour embarquer avec nous, c’est par ici : https://osez-animer-autrement.learnybox.com/formation-osez-animer-autrement-elearning/

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